Paillencourt

A l’issue de la victoire de 1918, un habitant de Paillencourt, qui avait auparavant proposé des séances à Estrun, Albert Lespagnol proposa les premiè

Après la seconde guerre mondiale, une autre salle de cinéma ouvre à Paillencourt. Il s’agit du Modern’Ciné, dans la grande salle du couvent. Dirigé par Gustave Bernard de 1946 à 1954, la salle proposait des séances uniquement en fin de semaine comme beaucoup d’autres cinémas : le samedi soir, le dimanche après-midi et le dimanche soir. Cette salle avait une scène surélevée, témoignage d’une ancienne activité théâtrale. Les murs de la salle étaient tapissés d’affiches plus ou moins alléchantes et de couleurs criardes annonçant les prochains films qui allaient ravir petits et grands. Pour renforcer l’impact des films, le directeur n’hésitait pas à en faire la réclame par le micro pendant l’entracte en ponctuant chacun de ces arguments par « un film qu’il faut voir »…
En 1960, une nouvelle salle ouvre ses portes : le Rio, dans l’actuelle salle des fêtes, l’ancienne école des garçons. Elle était dirigée par Clément Lespagnol, frère aîné d’Albert, le précurseur. Les spectateurs s’installaient sur des chaises pliantes récupérées dans les salles de Fontaine-Notre-Dame et de Douchy. Clément Lespagnol est souvent aidé dans son travail par René Charlet, maire de Pailencourt. Ce dernier, avant sa fonction municipale, donnait un coup de main au directeur. Résidant à côté de la salle, il prêtait des chaises les jours d’affluence. Souvent, par son travail lui permettant de se rendre à Paris, René Charlet rapportait des films publicitaires. Malheureusement, quatre années plus tard en 1964, victime, notamment de la télévision et de la désaffection du public, le Rio ferme ses portes et Paillencourt perd son dernier cinéma. Cependant, cette arrivée de la télé s'est faîte en douceur, ne nuisant pas aux affaires d'Albert Lespagnol. Entrepeneur né, ce dernier flaire le succès rapide de la télévision. Il achète le premier téléviseur au village et l' installe dans l'estaminet, transformé ainsi pour l'occasion en salle de cinema, avec bancs et bien sur boissons disponibles. Cette salle était bondée pour la diffusion du film du dimanche soir...
Source :
Un grand merci à la mairie de Paillencourt pour les indications et renseignements fournis.
Merci aussi aux souvenirs de Bernard Planchon, petit-fils l'Albert Lespagnol
L'un des premiers téléviseurs de Paillencout est aussi,selon mes souvenirs, peut être erronés, celui de Monsieur Nicq, directeur de l'école de garçons dans laquelle une grande partie du vilage s'était réunie pour visionner le couronnement de la reine Elisabth d'Angleterre
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