Jacques Dacqmine, acteur né pour un type de rôle particulier...
Il est des comédiens attachés à un rôle, à un personnage, à une figure du cinéma. Tel acteur a la silhouette de l'ouvrier sympathique au grand cœur, tel autre est le jovial à qui on ne propose que des rôles de gars sympa et tel autre encore a les traits parfaits pour jouer les avocats, médecins, grands bourgeois ou patrons. Jacques Dacqmine est de ceux là... Besoin d'un Général ? d'un avocat ? d'un notaire ? d'un grand patron ? Jacques Dacqmine a traîné sa silhouette dans de nombreuses réalisations et ses apparitions laissent de nombreux souvenirs dans les films, mais malheureusement il fait parti de ces acteurs dont on se souvient de la présence, de la silhouette, mais on ne se souvient plus de son nom. Longiligne et racé, affichant assurance et élégance, il est rapidement cantonné à des rôles de bourgeois, de notables établis. Second rôle marquant, Dacqmine est né à La Madeleine à côté de Lille en novembre 1923. Son père est alors industriel dans le textile, la richesse de la ceinture Nord de la Métropole avec Roubaix comme cœur.
Voix rauque et posé, petit collier de barbe grisonnante comme dans de nombreux rôles, il en impose en interprétant Hennebeau, le directeur de la mine dans la version Berri de "Germinal. Son face à face avec Gérard Depardieu est marquant lorsque Maheu, accompagné d'ouvriers, vient interpeller le patron directement dans son bureau pour lui demander une augmentation de salaires. Hennebeau-Dacqmine est alors implacable, un tisonnier à la main rallumant la cheminée de son bureau pour expliquer que la direction ne peut lâcher l'argent demandé. Sa tonalité, le timbre de sa voix, sa respiration font alors passer Hennebeau pour le directeur implacable qu'il est, se justifiant constamment que "lors d'une crise, le patron souffre autant que l'ouvrier... mais vous ne pouvez pas comprendre..." et c'est Dacqmine qui lui donne ce souffle, rallumant rageusement et nerveusement le feu, le tisonnier à la main ! Auparavant, dans les années 60-70, l'acteur est préposé aux rôles de jeunes premiers, souvent de haut rang, affichant une certaine noblesse. On soulignera que sa dernière apparition sur grand écran se fait dans un film au titre prémonitoire : "Adieu", sorti en 2003. Il y interprète... un médecin !Dacqmine s'éteindra en mars 2010 en Normandie.
Fiche Wikipédia de Jacques Dacqmine où on y retrouve sa filmographie, ses apparitions dans des téléfilms, au théâtre... : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Dacqmine
Voix rauque et posé, petit collier de barbe grisonnante comme dans de nombreux rôles, il en impose en interprétant Hennebeau, le directeur de la mine dans la version Berri de "Germinal. Son face à face avec Gérard Depardieu est marquant lorsque Maheu, accompagné d'ouvriers, vient interpeller le patron directement dans son bureau pour lui demander une augmentation de salaires. Hennebeau-Dacqmine est alors implacable, un tisonnier à la main rallumant la cheminée de son bureau pour expliquer que la direction ne peut lâcher l'argent demandé. Sa tonalité, le timbre de sa voix, sa respiration font alors passer Hennebeau pour le directeur implacable qu'il est, se justifiant constamment que "lors d'une crise, le patron souffre autant que l'ouvrier... mais vous ne pouvez pas comprendre..." et c'est Dacqmine qui lui donne ce souffle, rallumant rageusement et nerveusement le feu, le tisonnier à la main ! Auparavant, dans les années 60-70, l'acteur est préposé aux rôles de jeunes premiers, souvent de haut rang, affichant une certaine noblesse. On soulignera que sa dernière apparition sur grand écran se fait dans un film au titre prémonitoire : "Adieu", sorti en 2003. Il y interprète... un médecin !Dacqmine s'éteindra en mars 2010 en Normandie.
Fiche Wikipédia de Jacques Dacqmine où on y retrouve sa filmographie, ses apparitions dans des téléfilms, au théâtre... : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Dacqmine
Commentaires
Enregistrer un commentaire