Bienvenue aux Lumières d'Armentières !

La semaine dernière, un nouveau complexe cinéma est né dans la région : les Lumières ! Déjà évoqué sur ce blog, ce nouveau complexe est aussi le résultat d'un très beau travail de reconversion d'un ancien site industriel ! 

Vous trouverez ci-dessous l'article que la voix du Nord a consacré à cette inauguration, ainsi que les trois photos du journal : 

Depuis fin juin, Armentières a de nouveau un cinéma, avec cinq salles en centre-ville. L’inauguration officielle a eu lieu ce jeudi soir, avec pour parrain Christophe Rossignon, producteur des films, entre autres, de Kassovitz, et en présence des femmes panthères. Peu de « people », mais beaucoup de peuple.

Il a ouvert discrètement au début de l’été. Moins de trois mois plus tard, le cinéma les Lumières commence à avoir ses fidèles. Il ne lui manquait plus qu’une inauguration. « Une petite coupe pour un grand pas vers la culture », a soufflé Bernard Hesebroeck, le maire d’Armentières en maniant les ciseaux, soulagé de voir aboutir un dossier qu’il a défendu et porté, aidé par son voisin, Bernard Coisne, maire de la Chapelle-d’Armentières, seul du secteur à avoir accepté de participer financièrement à l’aventure. Car c’en fut une. Jeter son dévolu sur une friche pour y imaginer un cinéma, dans une ville qui n’en avait plus depuis dix-sept ans n’était pas un pari simple.
Il a fallu convaincre mais au final, le défi est relevé. Le groupement d’architectes Cattani-Maes, à qui on doit aussi l’Hermitage Gantois à Lille, a fait un travail remarquable. Eiffage construction a tenu le chantier dans les temps. « Parlez de ce beau cinéma autour de vous. Venez et faites venir ! », a exhorté Marie-Laure Couderc, directrice de la holding les Lumières.
Elle a passé la parole à Christophe Rossignon, homme du Nord (il est de l’Avesnois) et de cinéma (il a obtenu le César du meilleur producteur pour le film La haine).

MERCI AUX ÉLUS

On rencontre peu d’hommes de sa trempe qui font une déclaration aux élus. Lui l’a fait. «Mon métier n’a aucune finalité si des lieux comme celui-là n’existent pas. Je suis ému, parce que même si Kinépolis existe, ici, nous sommes dans un cinéma de centre-ville. » Il s’est dit heureux de voir que l’argent public aille aussi vers la culture. « C’est une formule terrible que d’entendre que les politiques c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Ici, deux maires se sont associés. Je leur dis merci »
Des mercis, il en fut encore longuement question dans les discours qui ont suivi en salle 3, la plus grande, comble d’Armentiérois et de partenaires du projet.
Il n’y a plus qu’à souhaiter qu’ils reviennent dans ce qui est désormais leur « ciné ». De leur fréquentation dépendra le décollage de la galerie commerciale, prévue pour accueillir, à terme, des boutiques et des restaurants…

EN QUELQUES DATES

– 1997. Le Rex, dernier cinéma d’Armentières, ferme ses portes sur une programmation au titre prémonitoire, Tout doit disparaître.
– Avril 2001. Inscription à l’inventaire du patrimoine des monuments historiques de l’ancienne maison de commerce Mahieu, qui cessa ses activités textiles en 1960.
– 2003. Arrêt des activités de l’entreprise de couverture Beaudeux sur ce site, qui devient une friche. L’endroit, intéressant avec sa rue couverte, est pressenti pour être transformé en cinéma.
– 2007. Inauguration de la Médiathèque l’Albatros, qui marque un premier changement d’importance dans le renouveau du quartier de la gare.
– 2008. Ouverture du parking silo de 450 places pour créer un pôle d’échanges multimodal avec la gare routière et la gare ferroviaire.
– Mars 2013. Pose de la première pierre du complexe cinématographique après près de dix années d’études.

– Juin 2014. Le cinéma les Lumières ouvre ses portes, dirigé par Marc Landry. Cinq salles et 720 places sont ouvertes au public. Quatre personnes y travaillent, trois hommes et une femme, Catherine Stelandre.





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