Fantasia par l'ONL : grand succès populaire
L'Orchestre National de Lille poursuit
avec brio sa complicité avec les chefs d'oeuvre du 7ème Art.
Après l'hommage au compositeur roubaisien Georges Delerue à travers un medley de ses plus grandes B.O., puis la mise en musique de grands classiques du muet avec les partitions originales pour « Métropolis » de Fritz Lang et du « Cuirassé Potemkine » d'Eisenstein,... puis, l'année dernière avec la magie de « Matrix » et le score original joué en live en même temps que le film, les musiciens de la capitale du Nord se sont lancés dans un autre défi : interpréter « Fantasia », l'oeuvre intemporelle des studios Disney pendant les vacances scolaires de février. Cette série de concerts s'est déroulée au fief de l'ONL au Nouveau Siècle, mais aussi à Boulogne-sur-Mer. Devant une salle considérablement rajeunie par rapport aux prestations habituelles de l'ONL, le chef d'orchestre Ludwig Wicki et les musiciens ont proposé différentes scènes tirées de deux films "Fantasia" de Disney, dans un habile mixage des deux œuvres disneyennes : la première version de 1940 et la dernière livraison en 2000. L'objectif ? Proposer un « best of » de la musique classique, une invitation aux plus jeunes à découvrir les chefs d'oeuvre de la musique de Beethoven à Stravinsky, de Tchaikosky à Debussy, poursuivant ainsi le souhait de l'Oncle Walt : faire découvrir les trésors de la musique classique à travers le dessin animé, et créer ainsi une oeuvre originale, toujours sous-estimée, un habile mélange des thèmes des plus grands compositeurs de classique avec différentes scènes de dessins animés, une véritable croisée des arts. Sur l'écran géant de l'ONL, les plus jeunes - comme les moins jeunes - ont ainsi découvert (ou redécouvert) l'inévitable « Apprenti Soricer », pièce maîtresse de Fantasia, copieusement applaudi, mais aussi Dame Nature face aux méfaits d'un volcan sur une musique de Stravinsky, ou la magie du ballet des baleines à bosse en conclusion de ce récital sur une musique de Ottorino Resphigi.
Après l'hommage au compositeur roubaisien Georges Delerue à travers un medley de ses plus grandes B.O., puis la mise en musique de grands classiques du muet avec les partitions originales pour « Métropolis » de Fritz Lang et du « Cuirassé Potemkine » d'Eisenstein,... puis, l'année dernière avec la magie de « Matrix » et le score original joué en live en même temps que le film, les musiciens de la capitale du Nord se sont lancés dans un autre défi : interpréter « Fantasia », l'oeuvre intemporelle des studios Disney pendant les vacances scolaires de février. Cette série de concerts s'est déroulée au fief de l'ONL au Nouveau Siècle, mais aussi à Boulogne-sur-Mer. Devant une salle considérablement rajeunie par rapport aux prestations habituelles de l'ONL, le chef d'orchestre Ludwig Wicki et les musiciens ont proposé différentes scènes tirées de deux films "Fantasia" de Disney, dans un habile mixage des deux œuvres disneyennes : la première version de 1940 et la dernière livraison en 2000. L'objectif ? Proposer un « best of » de la musique classique, une invitation aux plus jeunes à découvrir les chefs d'oeuvre de la musique de Beethoven à Stravinsky, de Tchaikosky à Debussy, poursuivant ainsi le souhait de l'Oncle Walt : faire découvrir les trésors de la musique classique à travers le dessin animé, et créer ainsi une oeuvre originale, toujours sous-estimée, un habile mélange des thèmes des plus grands compositeurs de classique avec différentes scènes de dessins animés, une véritable croisée des arts. Sur l'écran géant de l'ONL, les plus jeunes - comme les moins jeunes - ont ainsi découvert (ou redécouvert) l'inévitable « Apprenti Soricer », pièce maîtresse de Fantasia, copieusement applaudi, mais aussi Dame Nature face aux méfaits d'un volcan sur une musique de Stravinsky, ou la magie du ballet des baleines à bosse en conclusion de ce récital sur une musique de Ottorino Resphigi.
La mise en place de ces extraits a permis de montrer l'évolution du graphisme disneyien et l'arrivée d'effets
visuels proches de la 3D. On voit d'emblée les progrès réalisés
en 60 ans si l'on compare les séquences célèbres telles que « la
Danse des heures » (souvenez-vous le ballet des hippopotames et
des crocodiles sur la musique de Ponchielli) face à la séquence
magistralement interprété par l'ONL, à savoir le ballet des
baleines à bosses sur une musique de Respighi ou l'aventure de Donald-Noé au dessins et à la précision hyper léchés face aux danses des champignons et autres fleurs sur les variations de Casse-Noisette de Tchaïkovski. On est touché et saisi par la naiveté des extraits de 1940 face à la précision informatisée de la version 2000.
Reste la partition menée sans temps
morts par des musiciens jouant avec plaisir face à des enfants dont c'était souvent la première sortie devant un grand orchestre symphonique. A la sortie, les oreilles étaient encore bercées par la musique et de nombreux jeunes ont été étonnés par cette magie, cette alliance entre les images et la musique
A voir absolument pour faire le plein de photos : le compte Flickr de l'ONL sur l'adresse : http://www.flickr.com/photos/onlille
Un reportage du JT de 20 heures de TF1 sur Fantasia de l'ONL : http://videos.tf1.fr/jt-20h/2014/l-orchestre-national-de-lille-aux-couleurs-de-disney-8374015.html
Dates à retenir absolument pour le prochain Ciné-Concert de l'ONL : le vendredi 23 mai à 20 h, le samedi 24 mai, 18 h 30 et le dimanche 25 mai, 16 heures, un hommage aux chefs d'oeuvres de Steven Spielberg et au travail de son compositeur fétiche, John Williams avec des extraits de E.T., Jurassic Park, Les Dents de la mer, Hook, La liste de Schindler, Indiana Jones, Rencontres du Troisième type,... sous la direction de Franck Strobel à qui on doit le superbe "Matrix" encore dans la mémoire de nombreux cinéphilomusicophiles venus apprécier le film des frères Wachowsky au Nouveau Siècle.
Commentaires
Enregistrer un commentaire