Inauguration à venir du Cin'Amand !
La Voix du Nord nous propose dans son édition valenciennoise, un article signé Véronique Bertin sur l'inauguration prochaine d'un nouveau complexe à Saint-Amand-les-Eaux. Son nom : le Cin'Amand. Sa particularité ? Ne faire parti d'aucun grand groupe de l'exploitation cinématographique nationale, internationale, et même régionale !! Bref, un nouveau sur le marché à qui nous souhaitons Bonne chance ! Bien sur, si vous fréquentez ce nouveau cinéma, qui est inauguré mi-septembre, si vous avez un avis à donner, si vous y travaillé, etc... Vous êtes le bienvenue pour vous exprimer ici ! Voici l'article et les 8 photos qui accompagnent ce nouveau complexe. Ensuite, vous avez l'article présentant le jeune directeur - concepteur de ce Cin'Amand : Marc-Antoine Tourbez
La semaine dernière, les sièges sont arrivés. Le cube du futur cinéma, le Cin‘Amand, est, lui, sorti de terre depuis un moment. À l’intérieur, des ouvriers s’activent pour que tout soit prêt le jour de l’ouverture, le mercredi 18 septembre.
Marc-Antoine Tourbez, le papa du cinéma de Saint-Amand, voulait quelque chose de différent. Et une fois les portes en verre franchies, les cinéphiles vont avoir une petite surprise. Tout du moins voir du changement par rapport aux complexes cinématographiques habituels. Les caisses (trois bornes automatiques sur la gauche et deux comptoirs avec du personnel sur la droite) sont installées sous la verrière en front de parking. Pour pénétrer dans l’espace détente (qui se veut cosy) et confiserie, les clients devront donc être munis d’un ticket pour une séance. Une fois le contrôle passé, les spectateurs auront le choix entre acheter des confiseries, attendre à la porte de la salle (au-dessus de celle-ci seront installées l’affiche du film, la durée de ce dernier et l’heure de la prochaine séance) ou se lover dans les banquettes du salon. Confortablement installés, ils pourront visionner des bandes-annonces diffusées sur des écrans. « On veut chouchouter le client. Qu’il se détende avant la séance », observe Marc-Antoine Tourbez.
Les six salles sont réparties de la gauche vers la droite. La plus grande, c’est la salle 1 : 300 places (dont douze fauteuils de couple) plus sept pour les personnes à mobilité réduite. L’écran métallisé de 16 mètres de haut permet de diffuser des films en 3D. Le projecteur 4K permet une résolution de 48 images par seconde, « c’est deux fois supérieur au premier projecteur numérique standard », commente Sébastien Maillet, directeur adjoint, ancien projectionniste. Le son (DK audio) est « du haut de gamme ». La scène au pied de l’écran est vaste « pour accueillir des équipes de films ou permettre la location ». Avec les câbles qui permettent de connecter un ordinateur à Internet et de projeter son contenu sur l’écran, Marc-Antoine Tourbez veut aussi ouvrir son cinéma au monde de l’entreprise. Aux séminaires.
La salle 2, tout à côté est très différente. Les murs et les sols ne sont pas rouges mais noirs. Idem pour les sièges en similicuir. « C’est une salle premium avec une assise plus large et plus de confort. Une salle qui sort de l’ordinaire où nous voulons une programmation plus confidentielle, axée art et essai. Ça sera un peu l’esprit ciné-club », note le directeur qui a sacrifié vingt-trois places pour offrir un espace un peu comme à la maison.
La salle 3 est de belle taille. Elle peut accueillir 249 spectateurs qui regarderont les films sur un écran de 14 mètres de base. Les salles 4 et 5 sont jumelles : 99 places et un écran de 9 mètres de base. Enfin à l’autre extrémité, la salle 6 et ses 190 places.
Dès le 18 septembre, les spectateurs pourront se garer sur le parking de la zone commerciale ou sur celui de deux cents places qui est en cours d’aménagement au-dessus d’un bassin de rétention des eaux. Pour être vu venant de Valenciennes ou de Tournai et même des boutiques de la zone, trois enseignes vont bientôt être posées. Et à l’arrière du bâtiment, les numéros des salles peints en rouge attirent déjà le regard des automobilistes circulant sur la rocade. Pour y voir un film, il faudra donc attendre le 18 septembre. Un mercredi évidemment.
La Voix propose donc un autre article sur le jeune directeur de ce complexe. Le Voici :
Le téléphone de Marc-Antoine Tourbez sonne. Dans le hall du cinéma résonne la sonnerie du Parrain, un film culte, sans doute son « préféré ». Ce jeune habitant du Pévèle est un passionné de cinéma. Et c’est cette passion qui l’a poussé, à 27 ans, à monter ce projet de cinéma à Saint-Amand baptisé Cin’Amand. Le jeune homme a fait les deux rencontres qu’il fallait : avec le maire de Saint-Amand et Bertrand Le Côme, le patron de la zone commerciale qui l’a aidé financièrement. Il a donc quitté son emploi de directeur adjoint dans la restauration en décembre 2011 pour se consacrer à Cin’Amand. Et comme il sait que seule la passion ne suffit pas (« je ne pouvais pas me lancer tête baissée»), il a appris le métier. Il a travaillé dans des cinémas de Saintes et Basse-Goulaine près de Nantes. Il a visité beaucoup de cinémas dans toute la France « pour piocher les bonnes idées ».
Cin’Amand sera donc un cinéma de six salles, 1 034 sièges et douze salariés (tous recrutés sauf un étudiant restant à trouver). « Certains ont déjà une expérience dans le monde du cinéma. D’autres pas. Nous avons recruté des gens qui aiment le ciné et qui ont avant tout le sens de l’accueil et du contact. On veut mettre l’accent là-dessus. Apporter quelque chose de plus, créer une relation de proximité et se différencier », précise le directeur. Pour le seconder, il a fait appel à un Calaisien, Sébastien Maillet, un ancien projectionniste passionné comme lui de septième art et notamment de films de science-fiction.
Pour leur programmation, les deux hommes veulent avoir « une double casquette » en proposant à la fois des films grand public et les blockbusters américains (« des films qui font des entrées ») et des films plutôt art et essai. Pour le choix des films, ils ont fait appel au GPCI, le groupement de programmation des cinémas indépendants « qui fait le lien entre nous et les distributeurs, mais nous avons notre mot à dire en termes de choix ». Le GPCI leur permettra « d’avoir des copies plus facilement ». Pour l’ouverture le 18 septembre, ils vont notamment programmer Riddick de David Twohy et Ma vie avec Liberace de Steven Sodenberg. Huit films seront diffusés chaque semaine.
Pour se différencier des multiplexes, Marc-Antoine Tourbez va proposer des tarifs « attractifs» que ce soit pour les places ou les confiseries. « Le cinéma est souvent perçu par les gens comme un luxe. Là, nous voulons le rendre accessible. »
Les tarifs : 7,90 € tarif plein, 6 € pour les + de 60 ans, les demandeurs d’emploi et les étudiants et 5 € pour les moins de 26 ans. Un site web va voir le jour pour réserver les places et les retirer avant la séance sur place.
Trop cool superbe cinéma que j'ai pu admirer cet après-midi. L'équipe et l'accueil est vraiment très sympa. Bravo à Marc-Antoine, Sébastien, Mathieu .... Toute l'équipe quoi!
RépondreSupprimerLongue vie au Cin Amand!