Le tournage de "Pas son genre" à Bours...

 
Voici un article de La Voix du Nord racontant une journée de tournage du dernier film de Lucas Belvaux qui se tourne actuellement dans l'arrageois et dont nous avons déjà parlé sur ce blog.... "Pas son genre", tel est le titre de cette oeuvre cinématographique, un article de Aline Chartrel...
 
" Là où s’entassent les figurants, attendant leur heure, se trouve d’ordinaire le hall d’entrée. Là où se tournent les scènes de Pas son genre, sous le feu des projecteurs, c’est la salle électro. L’une des huit que compte le Kes West, à Bours. La discothèque, parmi d’autres, a eu la préférence pour y tourner une soirée karaoké.
Sur la scène, trois micros pour Émilie Dequenne (alias Jennifer) et ses deux amies, dont Charlotte Talpaert, une comédienne originaire de la région lilloise. C’est parti pour les spots, talons aiguilles et robes à paillettes. Mais derrière l’unique caméra, sur le plateau, le décor est tout autre : des fils courent partout, au milieu d’une équipe tout aussi agitée pour laquelle la moindre séquence est ultra-calibrée.
On le sait pourtant, le travail d’un réalisateur est minutieux et Lucas Belvaux se doit d’être pointilleux. Répétitions hors caméra, retouches de maquillage, recherche de champs… Sur les quelque 24 heures de tournage (à raison de huit heures par jour), seule une dizaine de minutes sera conservée au montage.
Et la totalité des « visages anonymes » n’y apparaîtra pas. Ça fait partie du jeu bien que les 130 figurants venus chaque jour espèrent voir un jour leur bouille apparaître à l’écran. D’autant que le tournage au Kes West a ceci d’exceptionnel que c’est dans ce cadre qu’auront été regroupés le plus de figurants.
Parmi eux, Nicole et Camille, un couple de retraités. Immanquables au milieu d’une foule de jeunes pour lesquels l’une des seules consignes a été de s’habiller pour faire la fête. « On n’avait jamais participé à un tournage avant, fait remarquer Nicole. Mais maintenant qu’on est retraité, on a le temps.» Plus que la gloire, c’est la curiosité qui les a attirés. L’envers du décor, tandis que pour Aurélie, c’est l’inverse. Par deux fois, elle a figuré dans des courts-métrages et web séries, avant de monter en voiture et de quitter Paris pour Bours. « Deux heures trente de route, j’ai pas peur !» L’histoire ne dit pas si elle parviendra à percer mais à coup sûr, il lui restera de ces trois jours de tournage comme un air de Love don’t come easy dans la tête. "

France 3 Nord-Pas-de-Calais propose une vidéo sur ce tournage :
http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2013/03/30/arras-lucas-belvaux-debute-le-tournage-de-pas-son-genre-225859.html
 

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