Deux nouveaux cinémas en construction...

Les pelleteuses vont bon train afin de doter la région de nouvelles infrstructures cinématographiques dans des communes de taille moyenne. Récemment, la Voix du Nord a évoqué coup sur coup le lancement et la construction déjà commencée de deux complexes à Armentières et à Saint-Amand-les-Eaux.

Voici les deux extraits des articles du quotidien régional qui évoquent ces salles. Le premier parle de Saint-Amand et le second Armentières :

"Bientôt (c'est pour 2013), son cinéma et son bowling, qui vont parachever l'offre de loisirs de la cité thermale : leur première pierre (symbolique) a été posée vendredi matin. À ma droite, le centre commercial. Qui sort de la norme habituelle. Après un hôtel, voilà qu'on va y construire un cinéma. Pas un multiplexe au sens que lui donnait le rapport Delon en 2000 (au moins 8 salles et 1 000 à 1 500 fauteuils). Mais on n'en sera pas loin : 6 salles et 1 034 places. Surtout, ce sera « un très bel outil, à la pointe de la technologie en termes d'image, de son, de confort », assure Marc-Antoine Tourbez, gérant de la SARL Ciné Hainaut. Pour dire jusqu'où ira le confort : dans cinq salles, on trouvera à chaque rangée un fauteuil de couple (en anglais, love seat!), à dossiers et assises doubles mais accoudoir relevable. À côté des films grand public, Cin'amand - ce sera son nom [note du rédacteur de ce blog : nom moche, après le Cinos de Berck, voici le Cin'amand, bof, bof, bof] - aura aussi une programmation art et essai : « L'objectif est d'avoir la labellisation », formule Marc-Antoine Tourbez. Ce passionné de cinéma âgé de 27 ans, précédemment directeur adjoint d'un restaurant de Dunkerque, a su convaincre Bertrand Le Côme, le patron du centre commercial, entré au capital de la SARL. Montant de l'investissement : 4,7 ME. Ouverture espérée en août ou septembre 2013"


Voici le second article, signé par Bruno Trigalet et qui est paru le 9 octobre... Désolé pour le retard, j'aurais du en parler avant...
"Ça y est, les portes de l'ancien tissage et de la filature Beaudeux se sont ouvertes hier pour accueillir les premières équipes de chantier. Dans un décor de cathédrale industrielle fantomatique, le travail de désamiantage et de curage a commencé. Nous voici vraiment dans la phase opérationnelle de la construction du futur complexe cinématographique.  
La « base vie » est installée sur deux niveaux depuis une semaine, rue Paul-Pouchain, juste en face de la médiathèque. Depuis hier, cette « base vie » de chantier vit vraiment. Quatre ouvriers et techniciens d'Eiffage Construction et autant de la société de démolition calaisienne LBS y ont pris leurs quartiers. « On commence par la phase de désamiantage et de curage, c'est-à-dire de nettoyage, explique Marc-Antoine Jacqz, le conducteur de travaux d'Eiffage Construction. Après, on en viendra à la phase de démolition proprement dite, puis à la construction . » Qu'on se rassure, la démolition en question ne concerne que l'intérieur de ce magnifique bâtiment industriel qui abritait jadis les tissages et filatures Mahieu (les initiales « AM » d'Auguste Mahieu ornent encore la façade) qui, plus tard, devenait la confection Beaudeux. Les murs extérieurs et façades ainsi que la verrière centrale, protégés par une inscription à l'inventaire des Monuments historiques, seront donc préservés.
Au sol, dans ce qui sera la future rue couverte, des vieux rails témoignent du passé glorieux de ce tissage : c'est ici, sous la verrière aux dimensions gigantesques, que les wagons de marchandises chargeaient et déchargeaient matières premières et produits finis (toiles et bobines de fil). D'ici, on entendait au loin le bruit des métiers Jacquart et des machines qui servaient au cardage et au peignage des fibres. Depuis une bonne quinzaine d'années, lorsque Beaudeux a fermé ses portes, les lieux étaient à l'abandon. L'ancienne cathédrale industrielle, qui s'étendaient jusqu'aux abords de l'actuelle Sécurité sociale en passant par la médiathèque était devenue le royaume des pigeons, rongeurs et autres squatters. Sur la gauche de la rue centrale, en entrant par la rue de la Gare, s'étendent les espaces immences des anciens entrepôts. Sur la droite, les anciens grands bureaux. Verrières, pièces de décoration et moulures en bois sentent encore l'ambiance des bureaux des comptables, dactylographes, sténographes et autres cols blancs des anciennes usines textiles. Bientôt, une fois que les cloisons et les murs intérieurs auront été abattus et que l'espace aura été reconstruit, il y a aura ici la partie commerciale du complexe cinématographique et de loisirs. Une cellule de 393 m², une autre de 330 m². Plus loin, rue Paul-Pouchain, côté médiathèque, une plus grande cellule de 511 m², insérée dans le cinéma, sera aménagée aussi. Quant au cinéma, c'est dans la partie gauche de l'ancien tissage, dans des bâtiments neufs, côté médiathèque, qu'il offrira ses cinq salles et 720 fauteuils."

Excellent dernier article sur Armentières, qui montre qu'avec intelligence, on peut parler de futur dans un lien patrimonial qui n'est pas voué aux démolisseurs. Certains communes devraient prendre exemple (Lens, peut-être qui a voulu raser définitivement l'Apollo ?). Par contre, cet article ne mentionne pas le nom de ce futur complexe ni qui en sera l'heureux exploitant... Si quelqu'un a une info sur ce sujet, je suis preneur !!! Pitié, pour le nom du complexe, pas de Cin'Armentières ni de Cinarm'
Rappelons également la construction d'autres complexes pour des communes moyennes à Berck / Mer (le Cinos, je l'ai déjà dit) et celui de Fourmies (dont le futur nom m'échappe). Si vous connaissez d'autres projets, laissez moi un mot ou écrivez moi !

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