L'Aréa d'Aire-sur-la-Lys
Le premier film projeté est le Roi Lion, un Disney, succès assuré... Sur un écran de 12 mètres de long, et pour un total possible de 266 spectateurs, vont su succéder pendant quasiment 10 ans des séances de cinéma dans cette salle unique. L'appareil est un projecteur Kinoton 35 mm, identique à ceux utilisés à l'UGC de Lille ou, jadis, au Rex, rue d'Arras, à Saint-Omer. La sonorisation se fait en Dolby SR. Le projectionniste attitré de l'Aréa est M. Degrace qui exerce dans l'établissement depuis sa réouverture en 1995. Les séances attirent de moins en moins les foules. Les raisons possibles sont la modernisation des salles de Saint-Omer, la construction d'un complexe à Bruay, voir même plus loin la possible influence du Kinepolis de Lomme qui est à 50 minutes d'Aire. Le projecteur finit par s'éteindre pour le public souhaitant se faire une toile un soir. L'Aréa continue cependant de vivoter au grè des demandes et des souhaits de la municipalité, suivant les occasions et les opportunités. Le site ne ferme donc pas complètement. Ainsi, la salle a proposé du cinéma l'hiver dernier avec le dernier Besson et son Arthur. Succès assuré. Dernièrement, c'est le Crédit Agricole qui y a organisé un séminaire d'entreprise. Il y a eu aussi des spectacles de danse, de chorale, des galas de Noël, des spectacles d'écoles, des concerts... La salle retrouve aussi régulièrement sa fonction cinématographique en proposant des séances dans le cadre de Cinéligue et Lycée au cinéma : des classes des deux lycées airois viennent fréquemment à l'Aréa voir des grands classiques, les étudier dans des conditions optimales. Récemment, il y a ainsi eu Freaks de Tod Browning ou La Cérémonie de Chabrol.
Un des problèmes qui va se poser à l'Aréa, comme dans de nombreuses petites salles de la région est le passage, d'ici 5 ans au numérique. Alors que le souhait de la mairie est donc de reprendre des séances de cinéma avec une plus grande régularité, le soucis va rapidement venir du problème de la modernisation de la cabine de projection, à l'instar de ce qui se passe au cinéma de Montreuil, par exemple. Affaire à suivre...
Je me souviens de la première fois que j'y étais allé : c'était pour Goldeneye en 95. C'est vrai qu'il y avait rarement foule. La salle était belle et clean mais le gros handicap était la programmation des blockbusters qui se faisait avec facilement 2 mois de retard par rapport aux sorties nationales.
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