Les cinémas de Marcq-en-Baroeul
Dès 1910, la ville de Marcq-en-Baroeul possède déjà deux salles de cinéma. Bizarrement, ces deux salles se font quasiment face à face, rue Saint-Patrick. Seule la rue les sépare. Au 10 de cette rue se trouve le « Grand Cinéma des Familles » qui appartient à Gaston Catrix-Ponthieu, et en face au numéro 7, Henri Degruson-Tranis gère le « Royal Cinéma ». La concurrence devait être intense et l’affiche du programme se doit d’être à chaque fois alléchante au risque de voir la clientèle s’intéresser à la salle d’en face. C’est pourtant la dernière salle citée, le Royal Cinéma qui disparaîtra la première. Quant à la salle de M. Catrix-Ponthieu, elle va se dénommer ensuite le « Ciné – Théâtre des Familles » puis le « Familia » jusqu’à la fin des années soixante. Il faut attendre 1930 pour voir apparaître une nouvelle salle, plus importante, le « Colisée » qui vivra jusqu’en 1977. Ancienne Maison du Peuple, située au bout de la rue Jean-Jaurès, la salle du Colisée est un cinéma de 780 places. La salle a gardé le souvenir de sa fonction première : dans le hall d’entrée, une mosaïque représentant deux mains serrées, exalte la solidarité ouvrière et sur le fronton de la façade est gravé le mot « fraternelle ». Cette salle est aujourd'hui la dernière en activité de Marcq-en-Baroeul. Équipée de 226 fauteuils avec grand écran de 60 m², son Dolby Stéréo Digital, ce cinéma de proximité, aujourd'hui dénommé Colisé-Lumière, accueille également des spectacle vivants: lyrique, magie, théâtre...
Une autre salle qui a fait le bonheur des habitants de Marcq-en-Baroeul est « le Plouich », situé rue des Tisserands du nom du lieu-dit le Plouich. Cet endroit a vu s’élever une petite cité avec des logements ouvriers. « Le Plouich » est avant tout un cinéma paroissial construit en 1925 lors de l’érection de la cité ouvrière. Cette salle de 290 places a été administrée par l’Abbé Guermonprez puis par l’Abbé Vandamme. Les érudits locaux se souviennent que les séances de cinéma étaient annoncées au cours de la messe dominicale. Cela amenait quelques quiproquos… Les portes du cinéma se refermèrent en 1976. La municipalité racheta la salle en janvier 1981 pour la réhabiliter. Elle reçoit le nom de Bourvil en 1983…L’idée du cinéma reste ainsi pour cette petite salle de quartier…
Une autre salle qui a fait le bonheur des habitants de Marcq-en-Baroeul est « le Plouich », situé rue des Tisserands du nom du lieu-dit le Plouich. Cet endroit a vu s’élever une petite cité avec des logements ouvriers. « Le Plouich » est avant tout un cinéma paroissial construit en 1925 lors de l’érection de la cité ouvrière. Cette salle de 290 places a été administrée par l’Abbé Guermonprez puis par l’Abbé Vandamme. Les érudits locaux se souviennent que les séances de cinéma étaient annoncées au cours de la messe dominicale. Cela amenait quelques quiproquos… Les portes du cinéma se refermèrent en 1976. La municipalité racheta la salle en janvier 1981 pour la réhabiliter. Elle reçoit le nom de Bourvil en 1983…L’idée du cinéma reste ainsi pour cette petite salle de quartier…
Source :
« Marcq-en-Baroeul, rues d’hier et d’aujourd’hui »
« Marcq-en-Baroeul, rues d’hier et d’aujourd’hui »
Légende des clichés du haut en bas :
- La rue Saint-Patrick et les deux premières salles qui se font face à face (merci de zoomer).
- La façade du Colisée-Lumière, ancienne Maison du Peuple
- Un programme du Ciné-Plouich
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