Quelques notes sur les cinémas de Cambrai
La première projection à Cambrai a lieu au théâtre de la ville le 7 septembre 1896 par un projectionniste des frères Lumière, de passage, provenant certainement de Saint-Quentin (mais ce n'est pas sur). Le 27 janvier 1897, un projecteur Edison est installé salle des concerts, rue Thiers avec un écran de 9 m2. La séance dure plus de deux heures. Le 29 octobre 1897, le cinématographe Lumière s’installe Place au Bois, et ce, jusqu’en juin 1899.
La première salle sédentaire, le Cambrai – Cinéma, ouvre le 29 janvier 1911, avenue de Valenciennes, près de la gare. Les propriétaires – directeurs sont les époux Legros – Lecouf.
Ville natale de Louis Blériot, le musée de Cambrai possède la caméra originalede Georges Mercier, opérateur calaisien qui a eu la chance de filmer l’exploit de Blériot traversant la Manche. Nous évoquerons certainement Georges Mercier dans un prochain message.
Pendant la guerre 14 – 18, il n’y eut aucune séance à Cambrai, sauf deux exceptions. Le 06 novembre 1915, la Kommandantur ordonne la réouverture de la salle, tenue au 7 avenue de Valenciennes par les époux Legros-Lecouf. Il y a des représentations tous les soirs mais naturellement réservées aux soldats allemands. Second exemple, à Caudry, la salle réouvre le 18 novembre 1915. Six établissements cinématographiques existaient avant la première guerre mondiale et 4 ont disparu dans la tourmente, notamment des cafés-cinémas très en vogue lors des débuts de l'exploitation fixe : le Café Moderne, le Café Lemaître, le Grand Café de la Bretagne et le Familial. Seuls subsistent alors la Salle des concerts et le cinéma de l’avenue de Valenciennes.
La première salle sédentaire, le Cambrai – Cinéma, ouvre le 29 janvier 1911, avenue de Valenciennes, près de la gare. Les propriétaires – directeurs sont les époux Legros – Lecouf.
Ville natale de Louis Blériot, le musée de Cambrai possède la caméra originalede Georges Mercier, opérateur calaisien qui a eu la chance de filmer l’exploit de Blériot traversant la Manche. Nous évoquerons certainement Georges Mercier dans un prochain message.
Pendant la guerre 14 – 18, il n’y eut aucune séance à Cambrai, sauf deux exceptions. Le 06 novembre 1915, la Kommandantur ordonne la réouverture de la salle, tenue au 7 avenue de Valenciennes par les époux Legros-Lecouf. Il y a des représentations tous les soirs mais naturellement réservées aux soldats allemands. Second exemple, à Caudry, la salle réouvre le 18 novembre 1915. Six établissements cinématographiques existaient avant la première guerre mondiale et 4 ont disparu dans la tourmente, notamment des cafés-cinémas très en vogue lors des débuts de l'exploitation fixe : le Café Moderne, le Café Lemaître, le Grand Café de la Bretagne et le Familial. Seuls subsistent alors la Salle des concerts et le cinéma de l’avenue de Valenciennes.
Le cinéma reprend à Cambrai le dimanche 8 juin 1919 pour les fêtes de Pentecôte : le Nouveau Cinéma installé dans les locaux de la Salle des Enfants de Martin , rue Bertrand Milcent. Ce cinéma deviendra ensuite le Tivoli.
Le 07 novembre 1919, le Cinéma Palace, 07 avenue de Valenciennes réouvre.
Le 01 octobre 1926 : le Kursaal devient le Royal cinéma Théâtre.
Le 28 septembre 1928, c’est l’ouverture d’un nouveau cinéma avec le Familia, 27 avenue de la Victoire, évoqué plus bas. En mai 1933, M. Hetuin est directeur du cinéma Familia, 27 avenue de la Victoire à Cambrai. Le 24 mai 1938, Georgius, l’amuseur public numéro 1 se produit au cinéma Familia
Le 9 décembre 1938, le conseil municipal décide l’achat d’un matériel de cinéma scolaire pour la somme de 39500 francs. Les séances auront lieu dans l’ancien théâtre qui sera spécialement aménagé. Ce cinéma scolaire est inauguré le 8 janvier 1939.
Le 07 novembre 1919, le Cinéma Palace, 07 avenue de Valenciennes réouvre.
Le 01 octobre 1926 : le Kursaal devient le Royal cinéma Théâtre.
Le 28 septembre 1928, c’est l’ouverture d’un nouveau cinéma avec le Familia, 27 avenue de la Victoire, évoqué plus bas. En mai 1933, M. Hetuin est directeur du cinéma Familia, 27 avenue de la Victoire à Cambrai. Le 24 mai 1938, Georgius, l’amuseur public numéro 1 se produit au cinéma Familia
Le 9 décembre 1938, le conseil municipal décide l’achat d’un matériel de cinéma scolaire pour la somme de 39500 francs. Les séances auront lieu dans l’ancien théâtre qui sera spécialement aménagé. Ce cinéma scolaire est inauguré le 8 janvier 1939.
Le 24 août 1940, le Cinéma Palace et le Cinéma des Familles reprennent leurs activités. Mr Manteau assume la gérance du Palace.
Le 30 mars 1941, le cinéma Familia dont le directeur est Mr Bruyère projette un film d’avant guerre « Narcisse » avec l’acteur Rellys. C’est une pantalonnade militaire. Les aviateurs qui évoluent sur l’écran sont habillés en uniforme britannique et leur camp est celui de la LAF, allusion à la RAF. Des manifestations spontanées éclatent durant toute la projection. Debout, les spectateurs applaudissent à tout rompre au grand dam des soldats allemands qui quittent la salle sous les hués.
Le 29 juin 1941, c’est la projection au Palace du film de propagande « Le Juif Süss », boudé par le public.
Le 20 – 21 mars 1943, au cinéma Palace de Cambrai, lors des Actualités montrant Laval, des coups de sifflet ont été entendus dans la salle.
Le 5 mai 1944, le Palace est entièrement détruit. C’est le seul à disparaître pendant la guerre.
Le 9 octobre 1944, c’est la réouverture après la libération du Familia et du Cinéma des Familles.
Le 30 mars 1941, le cinéma Familia dont le directeur est Mr Bruyère projette un film d’avant guerre « Narcisse » avec l’acteur Rellys. C’est une pantalonnade militaire. Les aviateurs qui évoluent sur l’écran sont habillés en uniforme britannique et leur camp est celui de la LAF, allusion à la RAF. Des manifestations spontanées éclatent durant toute la projection. Debout, les spectateurs applaudissent à tout rompre au grand dam des soldats allemands qui quittent la salle sous les hués.
Le 29 juin 1941, c’est la projection au Palace du film de propagande « Le Juif Süss », boudé par le public.
Le 20 – 21 mars 1943, au cinéma Palace de Cambrai, lors des Actualités montrant Laval, des coups de sifflet ont été entendus dans la salle.
Le 5 mai 1944, le Palace est entièrement détruit. C’est le seul à disparaître pendant la guerre.
Le 9 octobre 1944, c’est la réouverture après la libération du Familia et du Cinéma des Familles.
En 1953, premier film en Cinémascope à Cambrai.
Dans les années 60 – 70 existait, rue Bertrand-Milant, dans la partie paire entre le boulevard de la Liberté et l’actuel rond-point un local à l’abandon qui avait une enseigne en carreaux de faïence sur laquelle on pouvait lire en bleu sur fond blanc : Tivoli Cinéma. Ce bâtiment, situé en face de la fin du mur du collège Notre-Dame, n’existe plus aujourd’hui.
Le patronage qui se trouvait rue des Capucins projetait des films le jeudi pour les enfants.
Le cinéma qui se trouvait rue Sadit-Carnot, dans l’ancien hôtel de Simencourt, s’appelait le Novéac, et qui, avant d’être tout public, projetait essentiellement des films érotiques.
Une des salles les plus importantes de la ville de Cambrai est le Familia, dont nous avons déjà parlé dans un message précédent. Au 27 Avenue de la Victoire, se dresse le Familia, à la large et monumentale entrée. Il est bâti en 1928 par l’architecte Ernest Gaillard. La salle possède alors 1.170 fauteuils. Comme beaucoup de salles de la région, la direction n’hésite pas à faire de grandes campagnes publicitaires pour inciter le public à venir voir les films. Ainsi, par exemple, en 1931, sur le côté gauche de l’entrée du cinéma, un gigantesque mannequin d’environ 3 mètres de haut, au garde à vous et déguisé en soldat napoléonien interpelle le quidam, l’invitant à aller voir la superproduction de l’époque « L’Aiglon »
En 1991, le Palace continue sous la direction de Albert Deruenne, successeur de son beau-père Robert de Quental.
Dans les années 60 – 70 existait, rue Bertrand-Milant, dans la partie paire entre le boulevard de la Liberté et l’actuel rond-point un local à l’abandon qui avait une enseigne en carreaux de faïence sur laquelle on pouvait lire en bleu sur fond blanc : Tivoli Cinéma. Ce bâtiment, situé en face de la fin du mur du collège Notre-Dame, n’existe plus aujourd’hui.
Le patronage qui se trouvait rue des Capucins projetait des films le jeudi pour les enfants.
Le cinéma qui se trouvait rue Sadit-Carnot, dans l’ancien hôtel de Simencourt, s’appelait le Novéac, et qui, avant d’être tout public, projetait essentiellement des films érotiques.
Une des salles les plus importantes de la ville de Cambrai est le Familia, dont nous avons déjà parlé dans un message précédent. Au 27 Avenue de la Victoire, se dresse le Familia, à la large et monumentale entrée. Il est bâti en 1928 par l’architecte Ernest Gaillard. La salle possède alors 1.170 fauteuils. Comme beaucoup de salles de la région, la direction n’hésite pas à faire de grandes campagnes publicitaires pour inciter le public à venir voir les films. Ainsi, par exemple, en 1931, sur le côté gauche de l’entrée du cinéma, un gigantesque mannequin d’environ 3 mètres de haut, au garde à vous et déguisé en soldat napoléonien interpelle le quidam, l’invitant à aller voir la superproduction de l’époque « L’Aiglon »
En 1991, le Palace continue sous la direction de Albert Deruenne, successeur de son beau-père Robert de Quental.
Aujourd'hui, à Cambrai, on trouve le Palace, rue des Frères Marsy, dirigé par Michel Vermoesen, et la salle municipale Art et Essai des Archers, 35 rue Saint-Georges, et actuellement en grande difficulté, suite au départ en retraite non remplacé en février de son directeur : Jean-Marie Guéant. Cette salle fera l'objet d'un prochain message dans les jours à venir.
Source : Nombreuses informations issues de Paul Degremont, « Histoire du cinéma à Cambrai », 3 t, uniquement disponible à la bibliothèque de Cambrai.
Archives départementales du Nord
Le site du cinéma les Archers : http://cinelesarchers.free.fr/
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