Le cinéma à Libercourt
La première véritable salle de cinéma fixe qu’a connu Libercourt fut exploitée par Théophile Van Wynsberghe. Elle était située au 34 de la rue Cyprien-Quinet, l’ancienne Grand’Rue qu’ont connu les anciens. C’est par un long et étroit couloir qu’on y accédait et qui devenait très boueux lorsque la pluie tombait. Dans la rue, à l’entrée de ce couloir, les passants pouvaient entendre une sonnerie qui fonctionnait en permanence quelques minutes avant que le film ne commence.
Une autre salle existait également à Libercourt. Plus moderne que la précédente, elle fut construite et tenue par César Liétard, au n°82 toujours dans la rue Cyprien-Quinet. Cette salle portait le nom étonnant de « La Potinière ». En juillet 1940, lors du recensement de salles effectué par l’occupant, cette salle était dans un état déplorable et donc inutilisable : toiture, portes et fenêtres, plafond, appareils détériorés, murs ébranlés par les bombardements. La salle fut remise en état et en 1955, dans un autre recensement cette fois réalisé par le CNC, elle est attestée comme étant la seule existant à Libercourt. Aujourd’hui, les bâtiments de cette salle existent encore.
En juillet 1940, une autre salle est attestée dans le recensement fait par les allemands. Il s’agit du Rexi, situé également Grand’Rue. Le propriétaire du bâtiment est Jules Legroux de Libercourt, et le cinéma est loué à Mr Desprez de Lille. Comme « La Potinière », cette salle était inutilisable en 1940 : un état défectueux ou seul l’appareil était intact.
Une autre salle proposait aussi des séances de cinéma à la population de Libercourt. Il s’agissait du Family, la salle du patronage, devenue aujourd’hui la salle Marcel-Diévard. Cette salle était tenue par le curé de la paroisse, Mr L’Abbé Stanislas Clément. Ce dernier s’impliquait pleinement dans la vie locale et, par une forte volonté de persuasion, essayait d’amener les paroissiens vers ses œuvres. Le cinéma était un des moyens utilisés par l’Abbé Clément pour susciter l’engouement des fidèles. Il multipliait les affiches et les programmes distribués dans la rue proposant les deux grands films projetés, bien sur sélectionnés et d’une grande valeur morale, et les entractes annoncés : des acrobates, prestidigitateurs ou des chanteurs. Les films muets étaient longuement commentés tout en dégustant les cacahuètes vendus à la buvette.
Source :
« Libercourt, des origines à nos jours », ouvrage collectif.
Une autre salle existait également à Libercourt. Plus moderne que la précédente, elle fut construite et tenue par César Liétard, au n°82 toujours dans la rue Cyprien-Quinet. Cette salle portait le nom étonnant de « La Potinière ». En juillet 1940, lors du recensement de salles effectué par l’occupant, cette salle était dans un état déplorable et donc inutilisable : toiture, portes et fenêtres, plafond, appareils détériorés, murs ébranlés par les bombardements. La salle fut remise en état et en 1955, dans un autre recensement cette fois réalisé par le CNC, elle est attestée comme étant la seule existant à Libercourt. Aujourd’hui, les bâtiments de cette salle existent encore.
En juillet 1940, une autre salle est attestée dans le recensement fait par les allemands. Il s’agit du Rexi, situé également Grand’Rue. Le propriétaire du bâtiment est Jules Legroux de Libercourt, et le cinéma est loué à Mr Desprez de Lille. Comme « La Potinière », cette salle était inutilisable en 1940 : un état défectueux ou seul l’appareil était intact.
Une autre salle proposait aussi des séances de cinéma à la population de Libercourt. Il s’agissait du Family, la salle du patronage, devenue aujourd’hui la salle Marcel-Diévard. Cette salle était tenue par le curé de la paroisse, Mr L’Abbé Stanislas Clément. Ce dernier s’impliquait pleinement dans la vie locale et, par une forte volonté de persuasion, essayait d’amener les paroissiens vers ses œuvres. Le cinéma était un des moyens utilisés par l’Abbé Clément pour susciter l’engouement des fidèles. Il multipliait les affiches et les programmes distribués dans la rue proposant les deux grands films projetés, bien sur sélectionnés et d’une grande valeur morale, et les entractes annoncés : des acrobates, prestidigitateurs ou des chanteurs. Les films muets étaient longuement commentés tout en dégustant les cacahuètes vendus à la buvette.
Source :
« Libercourt, des origines à nos jours », ouvrage collectif.
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