CinéCentral de Bourbourg


Trois salles ont fonctionné à Bourbourg. L’une d’entre elles a été dirigée par Bernard Coppey, aujourd'hui chef de file des exploitants de l'ouest du département, mais auparavant par son père et sa tante. Les débuts de cette salle remontent en éffet à la tante de Bernard Coppey. En effet, celle-ci possédait une salle à tout faire, un grand hangar en bois où les bals, noces et festivités populaires s’y succèdent. Alors qu’il travaille en semaine chez un menuisier, Coppey aide sa tante le week-end à aménager sa salle, placer des bancs, mettre en route les poêles. Rapidement, le cinéma devient l’activité de cette salle. Une affiche est placardée et les gens affluent. La salle est rapidement remplie. Parfois, lorsque le film attire en masse les spectateurs, le curé prête quelques bancs de l’église, ou alors on amène sa propre chaise. Les années passent et Mr Coppey quittent l’emploi de menuisier pour faire de façon permanente du cinéma, aidé par son fils Bernard, futur gérant audomarois bien connu. Les bancs et chaises sont remplacés par des sièges à claquette. On investit pour transformer la salle et on essaie d’attirer et surtout de fidéliser le spectateur en lui proposant une offre cinématographique variée et adaptée à son goût : des séances pour les enfants le jeudi, des films de famille le dimanche. Les copies de films sont partagés entre les différents directeurs de salles des environs et plus d’une fois, les habitants de Bourbourg vont croiser sur la route Bernard Coppey, le fils, à vélo, emmenant des bobines de sa ville à un autre exploitant de Gravelines. Des années plus tard, Bernard Coppey devient directeur du Rex puis du O’Ciné de Saint-Omer.
C’est sur la place du Général de Gaulle, l’ancienne, mais toujours si présente Grand’Place du centre-ville, que se dresse la grande bâtisse de l’ancien cinéma Central qui pouvait émerveiller un total maximal de 449 spectateurs en 1955. Elle abrite désormais un café - restaurant - PMU, toujours dénommé Le Central…

Sources :
Article de Stéphanie Maurice, Pays du Nord, n°29, mars – avril 1999.

Commentaires

  1. j'ai bien connu cette belle salle et celle du jardin des
    fleurs,bien dommage qu'il n'y est plus rien c'est triste une ville sans cinéma

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