Visite du chantier du nouveau complexe de Hazebrouck


La Voix du Nord, édition Hazebrouck, propose un article sur le nouveau cinéma, actuellement en construction dans la ville. L'occasion de faire le point sur ce nouvel équipement...
Voici l'article de Felix Pennel, accompagné par une série de photos de la rénovation du bâtiment...
Le chantier du nouveau cinéma d’Hazebrouck, sur la Grand-place, avance dans les temps. Les opérations de désamiantage sont terminées, et le gros des travaux va bientôt débuter. Voici les réponses à toutes les questions que vous vous posez...
À quoi ressemblera ce cinéma ? Depuis la Grand-place, peu de choses changeront. La façade sera conservée, seul un support pour présenter les films à l’affiche sera ajouté. Le bâtiment actuel servira d’entrée et on trouvera une salle de réception à l’étage. Derrière, en revanche, ce sera une totale métamorphose.Quatre salles sortiront de terre : une de 222 places, une de 150, et deux d’environ 80, réservées au cinéma d’art et d’essai et aux versions originales. « Les fauteuils seront larges et on y trouvera une excellente qualité sonore et visuelle », assure le premier adjoint, Didier Tiberghien.
Pourquoi un cinéma sur la Grand-place ? Pour le maire, Jean-Pierre Allossery, c’est stratégique. « Quoi de plus central que la place ? Ce cinéma va redynamiser tout le quartier.» Didier Tiberghien assure même qu’il sera « accessible en moins de trente minutes, à pied, depuis n’importe où, à Hazebrouck ». Autre point fort : le parking. « Ça évite des coûts supplémentaires », disent-ils. Trente-huit nouvelles places verront toutefois le jour, derrière l’hôtel de ville.
Que deviendra le cinéma Arc-en-Ciel ? Le cinéma actuel, rue Ferdinand-Pihen, va fermer, mais son exploitant, Alexandre Moquet, occupera le nouveau cinéma. L’Arc-en-Ciel dispose de deux salles, relativement anciennes, d’une capacité de 216 et 79 places. « On ne pouvait pas l’agrandir, et il n’y avait pas d’accès pour les personnes à mobilité réduite », justifie l’exploitant.
Quels sont les objectifs du nouveau cinéma ? Jean-Pierre Allossery en a une idée très précise : 120 000 visiteurs et 4 000 séances par an, huit films différents et 84 séances par semaine. « Le cinéma Arc-en-Ciel accueille entre 40 et 50 000 personnes par an, ce qui est plutôt bien », compare Didier Tiberghien.
Pour les tenir, Alexandre Moquet doublera son nombre de salariés pour arriver à un équivalent de quatre temps plein.
Combien ça coûte ? Hors subventions, trois millions d’euros. La Région apporte 330 000 € et le Département 800 000 €. Le reste est à la charge de la ville. Ce budget ne prend pas en compte les équipements, tels que les projecteurs et les fauteuils. Mais cet investissement est intégralement à la charge de l’exploitant, qui sera aidé par le Centre national du Cinéma.
Alexandre Moquet annonce d’ores et déjà que le prix du ticket, à 7 € aujourd’hui, augmentera « un peu », pour répercuter une hausse de la TVA. Il rappelle que ce tarif n’a pas bougé depuis 2004.
Dans combien de temps ? « On veut aller vite ! », assurent les élus. « Avant l’été 2014 », avance Jean-Pierre Allossery. Malgré les aléas climatiques, le chantier n’a pas pris de retard. Les opérations de désamiantage avancent, et une grue sera montée fin-mai pour entamer le gros des travaux.
La ville espère livrer le bâtiment avant la fin de l’année, pour lancer l’agencement intérieur.













Commentaires

  1. étant habituée de me placer devant l'immeuble lors de la ville ouverte, pourrais-je m'y installer cette année? merci de me répondre, très important pour moi

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